LE VENTRE, NOTRE DEUXIÈME CERVEAU !

« LE VENTRE, NOTRE DEUXIÈME CERVEAU ! »

« Documentaire (re- ?) diffusé sur Arte, le vendredi 4 septembre 2015 vers 22h30. »

 

 

Vous l’avez peut être regardé il y a quelques mois, ce documentaire sur « le ventre, notre deuxième cerveau »… si intéressant, que j’ai pris des notes, et que je vais tenter de vous en faire part ici, en espérant que je retranscrirai tout correctement !

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« Le ventre est un concentré d’intelligence. Le ventre est l’équivalent du cerveau d’un petit animal de compagnie.

Il y a environ 200 millions de neurones dans notre ventre, et c’est à peu près ce que l’on trouve dans un cortex d’un chien… et un chien, c’est intelligent !… notre ventre est donc hyper malin !

Notre cerveau n’est donc pas le seul maître à bord. Il y a ventre et cerveau !

Il y a des neurones et des bactéries dans le ventre qui influencent en secret nos audaces et nos personnalités. Dans notre ventre, il y a un organe sensible et intelligent : notre intestin !

Nos deux « cerveaux » se ressemblent comme des frères :

Le « cerveau du haut » est le système nerveux central, et le « cerveau du bas » est le système nerveux entérique.

Et dans l’histoire de nos deux cerveaux, le premier n’est pas celui que l’on croit !…

Le nom de « deuxième cerveau » est un nom usurpé !… car en fait l’intestin est le premier cerveau, il est le cerveau originel !

Le tournant décisif de l’évolution spectaculaire de l’homme fut le feu… une invention technologique… la domestication du feu !

La cuisson des viandes grâce au feu a permis la prédigestion. Grâce à la cuisson, on allège la charge de la mastication, donc on consomme moins d’énergie dans l’effort physique et la digestion se fait donc plus facilement !

Le premier cerveau (intestin) ayant bien fonctionné, avec la cuisson des aliments à digérer, le deuxième cerveau a pu en profiter et se développer.

La cuisson a permis de faire sauter des verrous physiologiques. Notre encéphale s’est développé : de 700-800cm3 environ graduellement jusqu’à 1500-1600cm3, sans que la taille corporelle ne change.

Notre encéphale s’est développé et nous pouvons aujourd’hui penser à autre chose qu’à notre ventre !

Penser d’un côté, digérer de l’autre… en théorie les tâches sont bien séparées, mais la réalité comme toujours est plus complexe.

Nos deux systèmes nerveux sont connectés par le nerf bague, ils discutent en permanence et nos deux cerveaux utilisent les mêmes neurotransmetteurs. Leur langage, c’est la neurotransmission.

La sérotonine (neurotransmetteur dans le système nerveux central), pour le cerveau, est considérée comme un bien-être.

Dans le syndrome de l’intestin irritable, il y a problème de communication entre le cerveau et le ventre. On peut y trouver une aide avec l’hypnose.

Notre esprit est sans cesse influencé par la chimie interne de notre corps. Même nos rêves sont sensibles aux émissions de sérotonine qui se font pendant notre sommeil.

L’inconscient serait-il situé dans notre ventre ?… on pourrait parler de « psychanalyse gastrique » !…

Le ventre et la tête partagent-ils les mêmes maladies ?…

La maladie de Parkinson est due à la destruction progressive des neurones situés dans une zone particulière du cerveau, la substance noire.

Cette maladie qui s’attaque aux neurones du cerveau est souvent accompagnée de troubles digestifs importants.

Elle affecte les neurones dans notre cerveau et dans notre ventre.

Il nous faut donc regarder le ventre pour mieux soigner la tête.

Qu’en est-il avec la maladie d’Alzheimer, l’autisme, les pathologies psychiatriques ?

La médecine chinoise, le fluide énergétique, l’acuponcture abdominale… il y a une zone ultra-sensible autour du nombril.

Y-a-t-il une anatomie énergétique ?… en tout cas, elle n’est pas décrite dans les livres de médecine ?…

On sait que l’acuponcture abdominale peut améliorer les fonctions cognitives et réguler les émotions.

L’axe cerveau-ventre est une découverte stupéfiante.

L’homme est un écosystème organisé… le microcosme dans le macrocosme ! L’homme est davantage bactérien qu’humain !… L’homme est un véhicule à bactéries !

Le microbiote : ensemble des micro-organismes (bactéries, levures, champignons, virus) vivant dans un environnement spécifique (appelé microbiome). Par exemple, le microbiote intestinal, anciennement appelé flore intestinale, constitue l’ensemble des microorganismes vivant dans l’intestin (environ 100 000 milliards, soit au moins deux fois plus que le nombre moyen de cellules de l’organisme).

Le microbiome (du grec micro = petit et bios = vie) est l’ « aire biotique » (aire de vie) du microbiote, le mot microbiote désignant ici les espèces autrefois groupées sous le terme « microflore », c’est-à-dire celles qui prédominent et/ou sont durablement adaptées à la surface et à l’intérieur d’un organisme vivant.

Source Wikipédia…

Y-a-t-il une recette pour un microbiote idéal ?…

La population humaine se répartit en seulement trois groupes bactériens distincts, selon la nature et la fonction des bactéries qui composent la flore intestinale. Ces groupes ou « entérotypes » sont indépendants du lieu de résidence, de l’état de santé, du sexe ou de l’âge des individus.

Chaque groupe porte le nom des micro-organismes les plus représentés ; le premier groupe des Bacteroides exprime davantage les enzymes intervenant dans la production de vitamine B7 – impliquée notamment dans le métabolisme des graisses ; le deuxième, nommé Prevotella, surexprime les intermédiaires de synthèse de la vitamine B1, nécessaire au fonctionnement du système nerveux et à l’assimilation des hydrates de carbone ; et le dernier, Ruminococcus, surexprime les molécules participant au métabolisme du fer.

Source Pour La Science…

Les humains sont répartis en trois groupes de bactéries intestinales ou entérotypes. Leur différence réside dans la capacité à convertir la nourriture en énergie. Les trois produisent des vitamines mais à des degrés différents.

Le microbiote influence le cerveau… Il y a une interaction entre ce qui se passe dans le ventre d’un individu et ce que son cerveau va lui commander de faire.

Les bactéries nous manipulent-elles donc ?

Les effets des bactéries sont avérés sur notre santé comme sur notre cerveau.

Une certaine composante de notre cerveau vient des bactéries. Ce qui ne veut pas dire que nous sommes contrôlés par les bactéries, mais qu’elles ont une influence sur ce que nous sommes, sur comment nous nous comportons et comment nous réagissons.

Nous avons un troisième cerveau : l’intelligence des bactéries !

Nous avons en nous cette flore bactérienne et elle existe aussi en dehors de nous, et nous baignons dans un écosystème bactérien qui nous pénètre et fait aussi partie de nous.

Nous n’avons plus du tout de séparation entre le soi et le non-soi, le moi et l’extérieur et les autres ; nous avons une continuité biologique tout à fait extraordinaire.

Notre individualité n’est sans doute que le reflet d’une réalité plus complexe et essentiellement faite de messages, de réseaux et de connexions encore très mystérieuses.

Nous sommes désormais des milliers de gênes, des milliards de neurones, et des centaines de milliards de bactéries ; nous sommes une multitude de liens et d’informations dont la complexité nous dépasse encore… et toujours ! »

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Prenons soin de notre ventre… et sachons l’écouter à chaque fois qu’il se manifeste pour nous guider…

Amicalement,

• Lydie
• Praticienne en Soins Énergétiques Reiki
• Grenoble, Isère, Rhône-Alpes
• www.oser-energiereiki.com