LE TEMPS DE…

« CELUI QUI ESSUIE LES LARMES DES AUTRES

N’A PAS LE TEMPS DE PLEURER. »

Auteur inconnu à ma connaissance

… Je dirais plutôt qu’il ne prend pas le temps de pleurer, ou alors, le fait de pleurer sur le sort des autres lui permet de pleurer en même temps sur le sien !…

Bien souvent, lorsque nous sommes en « période triste et grise » dans notre vie, nous pensons, à tort, que d’aider quelqu’un d’autre nous fera du bien à nous-mêmes :

  • premièrement, parce que nous verrons que nous ne sommes pas les seuls à devoir surmonter des problèmes au quotidien,
  • deuxièmement, parce que nous pensons ainsi qu’il y a parfois pire que nous, et cela nous aide à nous sentir mieux,
  • troisièmement, parce que nous pensons qu’en aidant quelqu’un dans ses problèmes, nous rencontrerons également une personne qui se dévouera pour nous faire oublier les nôtres,
  • etc.

Je pourrais continuer ainsi longtemps… la liste est longue de tout ce que nous pensons être bon pour nous en aidant les autres…

Aider les autres et essuyer les larmes des autres, c’est bien, mais avant de pouvoir faire cela en pleine conscience, nous devons tout d’abord nous aider nous-mêmes et essuyer nos propres larmes…

Ne pas prendre le temps de pleurer sur nous-mêmes, c’est refouler nos émotions qui de toute façon resurgiront un jour ou l’autre !… c’est repousser l’instant où nous serons obligés de faire face, à notre tour, à nos problèmes…

Prendre le temps pour soi est important… que ce moment-là soit pour pleurer… ou pour rire !… et penser qu’essuyer les larmes des autres nous aidera à surmonter nos propres obstacles est un leurre, car nous nous voilons ainsi la face : l’autre va peut être mieux (mais pas toujours !…) grâce à nous et grâce à notre pseudo-sourire, mais nous, au fond de nous-mêmes, nous nous apercevons que notre tristesse demeure !

Alors sachons en premier lieu nous faire du bien à nous-mêmes pour qu’il nous soit possible ensuite d’aider les autres du mieux que nous le pourrons… car c’est également de cela dont il s’agit : aider les autres lorsque nous ne sommes pas encore prêts nous-mêmes à le faire, n’est en fin de compte d’aucune aide pour autrui…

A méditer !

Amicalement,

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